Organes: Vessie - Spécialités: Chimiothérapie,Immunothérapie - Vaccinothérapie
Hôpitaux de Bordeaux MAJ Il y a 4 ans

Étude GCISAVE : étude de phase 2 randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du gemcitabine associé à de la cisplatine et de l’avélumab par rapport à de la gemcitabine associée à de la cisplatine, en traitement de première intention chez des patient ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer de la vessie est le 7e cancer le plus fréquent. Il touche les hommes dans plus de 8 cas sur 10 avec un âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans. La vessie est le réservoir à l’urine qui vient des reins et est ensuite éliminée en urinant. Le cancer de la vessie touche les cellules initialement normales qui tapissent cet organe. Elles se transforment et prolifèrent de façon anarchique pour former une tumeur maligne. Avec le temps et en l’absence de traitement, la tumeur atteint le muscle de la paroi de la vessie puis s’étend aux organes voisins. Des cellules cancéreuses peuvent se détacher de la tumeur primitive et migrer vers d’autres organes ou tissus, formant de nouvelles tumeurs appelées métastases. Les principaux facteurs favorisant ce cancer sont le tabagisme et, dans le cadre d’une activité professionnelle, même ancienne, l’exposition à certains produits toxiques (goudrons et huiles de houille, amines aromatiques, etc.). La chirurgie, avec des marges plus ou moins importante, est le traitement principal du cancer de la vessie. Les associations chimiothérapeutiques, sont souvent employées comme traitement du cancer urothélial localement avancé ou métastatique, parmi lesquelles la gemcitabine associée à de la cisplatine. Ces associations ont pour but d’entrainer la mort des cellules cancéreuses L'avélumab est un anticorps monoclonal anti-PD-L1, qui se lie au PD-L1 et bloque l'interaction entre PD-L1 et ses récepteurs, ce qui entraine la réactivation des lymphocytes T contre la tumeur et la destruction des cellules tumorales par les lymphocytes Natural Killer. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité de la gemcitabine associée à de la cisplatine et de l’avélumab par rapport à de la gemcitabine associé à de la cisplatine, en traitement de première intention chez des patient ayant cancer urothélial localement avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant 2 semaines, associée à de la cisplatine et de l’avelumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 6 fois en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant 2 semaines, associée à de la cisplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 6 fois en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des examens biologiques et radiographiques régulièrement pendant la période de traitement, puis tous les 3 mois jusqu’à 1 an après la dernière dose de traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois après le début du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude ECHO-307 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial ne remplissant pas les conditions pour une chimiothérapie à base de cisplatine. [essai clos aux inclusions] [essai clos aux inclusions] Le carcinome urothélial peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). L’urothélium, aussi appelé épithélium transitionnel, est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. L’urothélium est fait de cellules urothéliales, ou transitionnelles. Ces cellules peuvent devenir cancéreuses et former ce qu’on appelle un carcinome urothélial, ou carcinome transitionnel. Le carcinome urothélial est le type le plus courant de cancer de la vessie. Il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie ayant eu des résultats prometteurs dans les études précédentes chez des patients ayant cette pathologie. L’association de ce médicament avec l’épacadostat induit le déclenchement d’une réponse immunitaire antitumorale comme cela a été démontré dans des études antérieures. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial ne remplissant pas les conditions pour une chimiothérapie à base de cisplatine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines en association avec de l’épacadostat 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines en association avec un placebo 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 39 mois maximum.

Essai clos aux inclusions

Étude KEYNOTE-361 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer le pembrolizumab avec ou sans une chimiothérapie à base de platine à une chimiothérapie chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le carcinome transitionnel de l’urothélium est une tumeur qui peut prendre naissance dans le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie et il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le traitement se fait généralement par une chirurgie si la tumeur est opérable et/ou par une radiothérapie, une immunothérapie ou une chimiothérapie selon le stade du cancer et l’emplacement de la tumeur. L’objectif de cette étude est de comparer le pembrolizumab avec ou sans une chimiothérapie à base de platine à une chimiothérapie chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines pendant un maximum de 35 cures. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines pendant un maximum de 35 cures associé à une des deux options suivantes : i) du cisplatine toutes les 3 semaines assocué à la gemcitabine une fois pas semaine pendants 2 semaines lors de cures de 3 semaines ou ii) du carboplatine toutes les 3 semaines associé à la gemcitabine une fois par semaine pendant 2 semaines lors de cures de 3 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du cisplatine ou du carboplatine toutes les 3 semaines associé à la gemcitabine une fois par semaine pendant 2 semaines lors de cures de 3 semaines . Les patients sont suivis pendant 2 ans et 3 mois.

Essai clos aux inclusions